Archive for novembre 2012

Photoreporter en baie de Saint Brieuc

L’eau du Nil, partage ou guerre / Franck VOGEL

C’est un festival original que l’on peut visiter en ce moment en Bretagne. Toutes les expositions de « Photoreporter en baie de Saint Brieuc » sont inédites. Et c’est la manifestation qui a financé les reportages.

On découvre ainsi, en accès gratuit, des images réalisées par des pointures du métier : Jim BRANDENBURG ,Claudine DOURY,Gwen DUBOURTHOUMIEU ,Cédric GERBEHAYE ,Antoine GYORI ,Gary KNIGHT,Olivier JOBARD ,Pierre-Yves MARZIN ,Sonia NAUDY ,Zeng NIAN ,Pierre TERDJMAN ,Tomas VAN HOUTRYVE , Ami VITALE, Franck VOGEL, Gaël TURINE.

Ceci alors que la plupart des festivals en France, innombrables, se contentent souvent d’expositions clé en mains et à moindre coût. Mais le festival est notable à un autre titre : ce sont des entreprises qui ont financé la majeure partie de l’événement – presque les deux tiers du budget global, le reste venant de subventions (communauté d’agglomération, Région, Département).

Il est plutôt rare de voir ainsi associés photojournalisme et secteur privé. L’idée est venue d’Alexandre Solacolu, directeur du festival, juriste maritimiste qui a beaucoup oeuvré dans le sponsoring des courses de voile. « On sait que la presse et le photojournalisme sont en crise. L’idée, c’était de donner le moyen aux photographes d’aller sur le terrain », dit-il. Il a a imaginé de créer un festival, avec un fonds de dotation destiné à financer la production de photoreporters, et soutenu par des entreprises. Ce sont surtout des PME de la région qui ont répondu présentes, depuis le Crédit agricole des Côtes d’Armor, jusqu’à Pratibuche (récupération des chutes de bois) en passant par Lucie (herbes aromatiques), offrant de 1000 à 30000 euros chacune – un exploit en ces temps de crise. D’autant que la direction a pris soin de protéger la ligne éditoriale : aucune entreprise n’a pu influer sur le choix des sujets. « l’idée n’était pas de faire des commandes d’entreprise! sourit le directeur. On a d’abord réuni 150 000 euros pour financer la production des sujets, puis choisi les projets, et ensuite on les a présentés aux partenaires ».Un appel à projet a permis de réunir 300 dossiers de candidature, dont quinze ont été sélectionnés par un jury issu du monde du photojournalisme, dont les directeurs photo de plusieurs magazines, et présidé par le directeur du festival de photojournalisme de Perpignan Jean-François Leroy. Puis les reporters sont partis sur le terrain, sans pour autant être lachés dans la nature: « Maintenant qu’il y a moins de commandes, les photojournalistes ont perdu des financements, mais aussi l’accompagnement éditorial qu’assurait la presse, explique le directeur. Les photographes se débrouillent seuls, et la qualité s’en ressent. On a voulu rétablir cet accompagnement. » Didier Rapaud, ancien de Paris Match, est donc devenu directeur artistique du festival, jouant le rôle de rédac-chef photo pour les reporters.

Les images qui résultent de cette formule originale et gagnante sont à découvrir dans différents lieux de la ville de Saint Brieuc jusqu’au 11 novembre. Pour le public, c’est l’occasion de découvrir des images inédites et de discuter avec les photographes. Pour les reporters, c’est l’assurance de pouvoir financer un reportage, et ensuite la possibilité de le vendre dans la presse: « les photographes restent propriétaires de leurs images, explique Alexandre Solacolu. Après le festival, c’est le modèle économique traditionnel qui reprend ses droits ». Et pour les entreprises? Elles peuvent espérer des retombées en terme d’image, plus largement « un dynamisme, une ouverture sur le monde » explique le dynamique directeur qui a mené un long travail de sensibilisation autour de la notion d’engagement. « Idéalement, j’aimerais transformer ces chefs d’entreprise en collectionneurs » dit-il. Même s’il s’agit pour l’instant, plus modestement, de pérenniser la formule. Avec déjà 55000 visiteurs, il y a de quoi être optimiste.

Festival : http://www.festival-photoreporter.fr/?page_id=6&

Canon ajoute deux nouvelles optiques à sa gamme.

Canon à annoncé deux nouvelles optiques, un zoom trans-standard professionnel Le Canon EF 24-70mm f/4L IS USM et une focale fixe le Canon EF 35mm f/2 IS USM :

 

Le nouveau zoom trans-standard EF 24-70mm f/4L IS USM élargit la gamme des objectifs EF disponibles pour les photographes professionnels et amateurs. Conçu pour le reportage et la photographie de mariage ce nouvel objectif est équipé d’une fonction macro qui permet également d’optimiser la photographie macro, permettant un grossissement maximum de 0.7x.

Cette optique comprend deux lentilles asphériques à côté de deux lentilles à dispersion ultra-faible (UD), chaques lentilles est optimisées par une revêtement Super Spectra pour minimiser l’aberration chromatique, le flou de couleur et les reflets. Une ouverture constante f / 4 et un diphrame circulaire à neuf lamelles iris sur toute la plage de zoom offre aux photographes un contrôle créatif exceptionnel, permettant des flous d’ arrière-plan à toutes les focales .

L’objectif EF 24-70mm f/4L IS USM dispose également d’un tout nouveau système Hybrid IS, délivrant des images sans flou sur toute la plage de zoom.La stabilisation Hybrid IS permet de gagner 4 vitesses, et compense efficacement le tremblement durant la prise de vue en mode macrophotographie pour une plus grande stabilité sur les gros plans.

En outre, une construction anti- poussière et anti-éclaboussures est résistant à la poussière et à l’humidité, une fonction de verrouillage protège les lentilles de frappe lorsque vous voyagez, tandis que revêtement de fluor réduit la quantité de poussière, la saleté et les empreintes digitales qui adhèrent à l’avant et à l’arrière, des lentilles – en aidant à maintenir une qualité d’image supérieure et de réduire le besoin de nettoyage.

Grace à ce nouvel objectif les utilisateurs de Canon auront le choix entre trois zooms trans-standards .  A moins que Canon décide que ce nouvel objectif viennent remplacer le vieillissant  Canon EF 24-105/4 L IS USM .

Pourl’ heure le  Canon EF 24-105/4 L IS USM  reste disponible et avec le  Canon EF 24-70/2.8 L IS USM II sorti au mois juillet 2012.

Il sera disponible en décembre 2012 au prix conseillé de 1459€ .

Points forts

  • Mode macro pour un agrandissement jusqu’à 0,7×
  • Stabilisateur d’image jusqu’à 4 vitesses
  • Deux lentilles asphériques et deux lentilles en verre UD
  • Mise au point rapide par ultrasons (USM)
  • Étanche à la poussière et à l’humidité
  • Diaphragme à 9 lamelles pour un flou d’arrière-plan artistique

Diamètre du filtre (mm)

77

Diamètre max. × longueur (mm)

83,4 x 93

Poids (g)

600

 

Canon EF 35mm/f2 IS USM

 Canon EF 35mm f/2 IS USM

Le nouveau objectif EF35 mm est doté d’une stabilisation d’image à 4 vitesses et d’une ouverture maximale de f/2, idéal pour les prises de vue en faible lumière. Mise au point par USM rapide et précise. Et est équipé d’une lentille asphérique qui optimise la qualité de l’image.

Points forts

  • Stabilisation d’image jusqu’à 4 vitesses
  • Grande ouverture maximale de f/2
  • Mise au point par USM rapide et précise
  • Design compact et léger
  • Diaphragme à 8 lamelles pour un flou d’arrière-plan naturel
  • Éléments en verre moulé pour une netteté de tous les instants
  • Distance de mise au point minimum de 0,24 m

 Il sera disponible en décembre 2012 au prix conseillé de 849€

Diamètre du filtre (mm) 67
Diamètre max. × longueur (mm) 77,9 × 62,6
Poids (g)

335

Nouveau Bouchons d’objectifs Canon

A noté que Canon adoptera de nouveaux bouchons d’objectifs, inspirés des bouchons Nikon (qui se pincent par le millieu plus facile à placer et oter avec un parasoleil)… A partir de janvier.

Elections Américaine :Les photos officielles de la Maison Blanche vues par des photographes français.

A lire sur Slate.fr : Des photojournalistes français commentent les clichés de Pete Souza, le photographe officiel d’Obama.

Barack Obama au sommet du G20 à Cannes en 2011
© Sebastien LAPEYRERE / Olynea Photos

Depuis l’investiture de Barack Obama en janvier 2008, Pete Souza, le photographe officiel de la Maison Blanche, prend des milliers de clichés lors des déplacements, des réunions de travail et des événements de la vie quotidienne à la Maison Blanche. Depuis février 2009, il publie une partie de ses photos en accès libre sur le profil Flickr de la White House. Ancien photographe officiel de Reagan à la Maison Blanche, il a aussi travaillé comme photojournaliste pour le magazine National Geographic, le Chicago Tribune et Life Magazine.  Slate.fr aurait souhaité obtenir l’avis du photographe officiel de l’Elysée sur les clichés de Pete Souza. Stéphane Ruet, responsable du service photographique à la Présidence de la République Française, depuis l’élection de François Hollande, a malheureusement refusé de participer à ce projet. Nous avons donc choisi de demander à cinq photojournalistes français, Guillaume Binet, Sébastien Calvet, Yann Rabanier, Olivier Roller et Laurent Troude, tous spécialistes de la politique et du pouvoir, ce que leur inspirent les images de Pete Souza. Rapide présentation des cinq photographes: Guillaume Binet, photographe de l’agence MYOP, a fait plusieurs reportages pendant la campagne présidentielle 2012. Sébastien Calvet, photographe d’actualité politique, sociale et économique à Libération, a suivi la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007 et celle de François Hollande en 2012. Il tient un blog où il analyse ses photos sur Libération.fr. Yann Rabanier, photographe indépendant. Il a notamment réalisé des portraits des candidats aux primaires socialistes pour le journal Libération. Olivier Roller a réalisé des portraits de nombreux hommes et femmes politiques français. Laurent Troude, photographe à Libération, il a suivi la campagne de Jacques Chirac en 2002, de Nicolas Sarkozy en 2007 et en 2012 Suite sur Slate.fr

Voir les photos commentées par les photojournalistes français : http://www.slate.fr/grand-format/photo-souza-64429