Mise à jour des firmware pour les Canon EOS 1D X , Canon EOS 1D C et Canon EOS 5 D Mark III

 

EOS-1D_X

Canon EOS-1D X / Version 2.0.7 et  Canon EOS-1D C / Version 1.3.9

La mise à jour de la version micro-logiciel comprend les améliorations fonctionnelles et les corrections suivantes.

1. Améliore la contrôlabilité de l’AF lors de la prise de vue en mode Live View avec un objectif grand-angle (longueur focale fixe ou zoom).
2. Corrige un phénomène lors duquel, lors de la prise de vue en longue exposition (plusieurs minutes), des lignes verticales apparaissent sur le bord droit des images capturées (photos fixes).
3. Corrige un phénomène lors duquel l’Exposition automatique par plages (AEB) peut ne pas fonctionner comme prévu en mode de prise de vue en continu et où la vitesse d’obturation est supérieure à 1 seconde.
4. Améliore la fiabilité du mécanisme de commande pour le réglage automatique du style d’image.
5. Corrige un phénomène lors duquel le témoin de niveau électronique ne fonctionne pas correctement.
6. Corrige un phénomène lors duquel, lors de l’utilisation de la fonction « enregistrer et lire les réglages de l’appareil photo », la donnée de l’espace de couleur qui est sélectionnée dans « Mode prise de vue personnalisée (C1-C3) » n’est pas sauvegardée.*1
7. Corrige certaines fautes d’orthographe affichées sur l’écran des menus « Anglais » et « Russe ».

Pour télécharger la nouvelle version 2.0.7  : Firmware du Canon EOS 1-D X

Pour télécharger la nouvelle version 1.3.9  : Firmware du Canon EOS 1-D CCANON5DMARKIII

Canon 5 D Mark III / Version 1.3.3

La version 1.3.3 du micrologiciel comprend l’amélioration et la correction suivante.

1. Améliore la contrôlabilité de l’AF lors de la prise de vue en mode Live View avec un objectif grand-angle (longueur focale fixe ou zoom).
2. Corrige certaines fautes d’orthographe affichées sur l’écran des menus « Anglais » et « Russe ».

Pour télécharger la nouvelle version :  Firmware Canon 5D Mark III 

 

Firmware 2.0.3 pour le canon EOS-1D X

Eos1dx

 

Canon a annoncé qu’une nouvelle mise à jour du firmware , version 2.0.3 , pour le reflex numérique EOS-1D X est maintenant disponible en téléchargement gratuit sur le site de Canon France  – il comprend un certain nombre d’améliorations clés à AF de l’appareil photo , l’exposition et des options personnalisables .

Dans le cadre de la relation étroite continu de Canon avec des photographes professionnels , les informations sont toujours prises très au sérieux et ce dernier firmware de mise à niveau renforce encore les – EOS 1D capacités de X , afin que les photographes puissent  profiter pleinement des ses améliorations pour lesJeux olympiques d’hiver à Sotchi, en Russie , à partir de 7-23 Février 2014.  .

1 .Amélioration de la précision AF en basse lumière avec AI Servo

Le nouveau firmware affine la séquence AF afin d’ améliorer les performances de l’autofocus dans des conditions de faible luminosité . L’algorithme se concentrant AI Servo a été amélioré pour permettre plus de temps pour l’échantillonnage lumière lors de l’activation AF avant le déclenchement , l’amélioration des performances AF dans les situations de faible éclairage . Cela est dû à la commande initiale AF est basé sur la nouvelle «priorité 2 de mise au point » mise en AI Servo 2e priorité d’image , qui a de meilleures capacités de mesure dans des conditions de faible luminosité . À pleine pression du bouton de l’obturateur , les paramètres de l’image AI Servo 1er priorité prennent le dessus et ensuite les paramètres de AI Servo 2e priorité d’image sont appliqués sur les images suivantes dans la rafale . Cela augmente les performances AF en basse lumière , tout en veillant à la probabilité que la première image d’une séquence en rafale sera aussi nette que possible .

2. Paramètres AF élargis suivi d’accélération / décélération en mode autofocus AI Servo .

Pour améliorer les performances de suivi , des paramètres supplémentaires pour le suivi d’accélération / décélération en AI Servo AF ont été ajoutées pour fournir aux photographes un contrôle plus précis lorsque vous photographiez des sujets qui peuvent rapidement ou soudainement accélérer ou ralentir le déplacement .

En réponse aux commentaires des photographes professionnels , deux nouveaux paramètres ont été ajoutés, gérer les changements lents de la vitesse par rapport à la précédente version du firmware . Actuellement , les paramètres AF sont 0 / +1 / +2 . Le nouveau firmware permet de les porter à -2 / -1 / 0 / +1 / +2 . C’est une fonctionnalité que les photographes sportifs et de la faune sauvage utilisent en particulier, lors de la prise sur une longue distance ou lorsque des obstacles tels que les joueurs de football recoupent devant le sujet principal lors de la poursuite .

3 . Amélioration du contrôle de l’exposition

Une nouvelle fonctionnalité utilise une large plage ISO de l’EOS -1D X . Le nouveau firmware permet un meilleur contrôle de l’exposition lorsque vous utilisez Auto ISO . Les photographes peuvent régler la vitesse d’ obturation et d’ ouverture comme vous le souhaitez et de toujours obtenir la bonne exposition lorsque les conditions d’éclairage changent, tout en conservant un contrôle créatif .

En réponse aux commentaires des utilisateurs , Canon a augmenté l’option de vitesse d’obturation minimale de Auto ISO pour permettre aux photographes de figer les sujets en mouvement et être en mesure de sélectionner une vitesse d’obturation minimum aussi élevé que 1/8000ème de seconde avant que  l’ ISO soit augmentée .  La compensation de l’exposition peut maintenant être utilisé avec Auto ISO en exposition manuelle pour régler l’exposition pour les conditions d’éclairage difficiles (par exemple un fond très sombre ou très lumineux ) . Cette nouvelle fonction peut être activée par l’option de compensation d’exposition sur la molette de contrôle rapide ou à l’aide de la molette principale tout en appuyant sur le bouton SET .

Avec de nouvelles options de personnalisation offertes par le firmware 2.0.3 , les photographes peuvent reconfigurer leur X EOS -1D rapidement , tout en gardant un œil sur le viseur pour maintenir la concentration .

4 . Augmentation des options personnalisables

Contrôle rapide de l’EOS-1D X est le but de firmware Version 2.0.3 en augmentant le nombre de fonctionnalités personnalisables . Il est maintenant possible d’attribuer le ‘ / One Shot AI Servo  » réglage à bouton M- Fn 2 , par exemple . Cette nouvelle personnalisation permet une combinaison de paramètres sélectionnables pour être affecté à la mémorisation d’exposition et AF-ON boutons via des contrôles personnalisés , y compris : Actuellement collimateur AF vs collimateur pré- enregistré , AI Servo AF jeux de configuration ( cas 1 à Cas 6 ) , One-Shot AF vs AI Servo AF et actuellement sélectionné le mode d’entraînement par rapport à 14fps en mode d’entraînement à très haute vitesse .

Avec ces nouvelles options , les photographes peuvent reconfigurer leur EOS-1D X caméra « à la volée» , tout en gardant un œil sur le viseur pour maintenir la concentration . Par exemple , l’appareil pourrait être mis en place pour One-Shot AF et unique mode de conduite de tir sur le déclencheur , l’autofocus AI Servo dans le cas 1 avec le mode d’entraînement continu à haute vitesse sur le bouton AE Lock, et l’autofocus AI Servo dans l’affaire 4 avec des super- haute – vitesse 14fps mode continu d’entraînement sur ​​le bouton AF-ON .

• La mise à jour se fait a partir de la version  1.2.4   ou version antérieure. Télécharger  la nouvelle version du Firmware 2.0.3

Photoshop CC pour les Photographes.

Adobe a annoncé une offre d’ abonnemen Creative Cloud destiné aux photographes professionnels pour 12.29 Ttc / mois. ( Avec un engagement pour 1 an).

PhotoshopCC

Avec cet abonnement les photographes auront la possibilité d’ utiliser Photoshop CC ainsi que Lightroom 5, avec les mises à jours et mises à niveau que 20 Go  de stockage dans le cloud d’ Adobe et la collaboration à un site Behance ProSite.

L’ offre est ouverte à tous possesseur d’ une licence Photoshop CS3 et versions ultérieures et doit être souscrit avant le 31 décembre 2013. Pour plus d’infos rendez vous sur le site d’Adobe.

 

Le nouvel objectif Canon EF 200-400mm f/4L IS USM extender 1.4x

Le nouvel objectif Canon EF 200-400mm f/4L IS USM extender 1.4x est disponible à la vente au prix conséille de 12 999 €
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Comme nous n’ avons eu le prêt de matériel donc nous n’ avons pas pu encore  le tester : Retrouvez ici  le test de l’objectif en  pré-série réalisé par http://blog.darth.ch.

Voilà un article qui était au chaud depuis un très long moment, car je devais attendre l’annonce officielle de la sortie du Canon EF 200-400mm f/4 L IS USM EXT 1,4 pour pouvoir le publier.En effet, toutes les images de ce test ont été réalisées avec des exemplaires de présérie et non pas avec un objectif définitif.Un test terrain avec un exemplaire de série de cet objectif viendra plus tard, ce sera un « gros » complément à ce premier test du Canon EF 200-400mm f/4 L IS USM EXT 1,4 un objectif que bon nombre de Canonistes attendaient avec ferveur!Il faut dire qu’entre son annonce et sa disponibilité effective, du temps est passé, beaucoup de temps…

Sur le papier ça laisse assez rêveur, d’autant qu’à la presque unanimité des Canonistes cet objectif manquait à l’appel alors que de leur côté Nikon en étaient à leur deuxième mise à jour.Il était donc temps que Canon sorte finalement l’engin, du moins le mette à disposition du public, car cela faisait bien longtemps que plusieurs exemplaires de présérie trainaient ici et là pour le plus grand plaisir de quelques photographes privilégiés qui ont pu le tester avant tout le monde.

Présérie:

Le mot est lâché! Qui dit présérie dit restriction.En effet, dans les premiers temps, interdiction totale de simplement dire que l’on a l’objectif en main, puis vient le temps où l’on peut le dire, mais on ne doit pas montrer les images, puis vient le moment où l’on peut tout montrer.Il faut donc faire preuve d’un peu de discrétion et faire ses tests loin de la foule et des gens les plus curieux.J’ai donc eu la chance de pouvoir tester l’engin et ainsi vous donner un premier test réellement sur le terrain ! Pas simplement un prêt de quelques heures pour photographier quelques sujets rapidement, mais bien un test sur la longueur avec tout ce que cela comporte comme plus pour offrir un compte rendu réel qui tient compte des attentes des photographes.Et la première question qui nous vient à l’esprit est la suivante…

Pourquoi un zoom?

La plupart des photos qui vont illustrer ce test ont été prises en affût. L’affût a cette particularité qu’il permet une certaine proximité avec les animaux que l’on veut prendre en photo, mais dans l’autre sens, il ne nous permet pas de bouger.Dans ces conditions, pouvoir faire varier l’angle de champs et le cadrage est un vrai plus, et si c’est vrai pour la photo animalière, c’est tout aussi vrai pour les disciplines qui demandent à l’opérateur de rester sur un point fixe, comme les photographes qui se trouvent sur le bord des pelouses dans les stades…etc.Le zoom devient alors une arme redoutable, un gain de temps incroyable, plus besoin d’avoir trois ou quatre boitîers avec chacun son objectif, ici on peut photographier sans peine de 200mm à 560mm !

Caractéristiques techniques:

Le Canon EF 200-400mm f/4 L IS USM EXT 1,4 est un objectif tropicalisé fabriqué en alliage de magnésium ce qui lui confère une solidité qui lui permettra d’affronter tous les terrains ! Soyons francs, c’est une brique, un monstre, on sent que l’engin n’a pas peur d’affronter le terrain.Avec ses 3,6 kg, le bébé pèse lourd, pile-poil entre le 500mm f/4 L IS USM II et le 600mm f/4 L IS USM II.Les ingénieurs ont très bien travaillé, l’équilibre de ce zoom est parfait et l’on peut sans problème travailler à main levée malgré son poids, d’autant que l’IS assure de façon impressionnante !Canon annonce un gain de 4 stops, ce qui se confirme très largement sur le terrain.Avec une mise au point minimum à 2 mètres (grandissement de x0,21 à 560mm) et la possibilité de faire varier la focale de 200 à 560mm, il est clair que l’objectif nous promet de s’adapter à la plupart des situations.C’est ce que nous allons essayer de vérifier…

Sur le terrain:

 

Comme on a pu le voir, sur le papier l’engin semble idéal. Sur le terrain cette première impression se confirme rapidement et l’ergonomie soignée du Canon EF 200-400mm f/4 L IS USM EXT 1,4 offre une facilité d’utilisation bien agréable.La bague de zoom est ferme, mais reste assez souple pour un déplacement précis du groupe optique et un réglage fin de la focale, très bien réaliséLes différentes commandes, comme le sélecteur pour l’AF et pour la distance de mise au point (à l’arrière du fût) ainsi que celles pour l’IS et la mémorisation du point (juste après le collier de pied).

 

 

Le multiplicateur 1,4 intégré est d’une simplicité enfantine à mettre en action, on tire la « manette » vers le bas, et le voilà en place. On peut bloquer le multiplicateur dans la position choisie grâce à un petit loquet de sécurité.Pouvoir passer de 200mm à 560mm en quelques secondes est un réel confort sur le terrain, un plus non négligeable, qui va ravir tous ceux qui sont immobilisés et qui ne peuvent pas facilement changer de point de vue.Comme dit plus haut, ce zoom n’est pas ce qui se fait de plus léger avec ses 3,6 kg, mais pour l’avoir utilisé en parallèle un Canon EF 600mm f/4 L IS USM II je peux dire que son utilisation à main levée ne pose pas de problème.Sur une longue journée, je conseillerais le monopode, mais son utilisation et sa maniabilité reste très aisée à main levée, bien qu’à titre personnel je préfère l’utiliser avec monopode ou encore plus confortablement avec un bon trépied en affût.Sur le terrain, la mise au point minimum à deux mètres nous offre la possibilité de faire un peu de proxi, comme vous pourrez le constater un peu plus bas avec la photo d’un syrphe en vol, ce qui est plutôt bien pratique pour pas mal de situations.Tout ça est bien beau, mais qu’en est-il de la…

Qualité d’image:

 

Je sais que beaucoup ne jurent que par les focales fixes et leur qualité optique exceptionnelle, alors forcément quand on parle d’un zoom tout le monde s’attend à ce que l’on dise:

 

C’est bien, mais les fixes c’est mieux…

Pourtant, depuis la sortie du Canon EF 70-200mm f/2,8 L IS USM II les choses ont bien changé dans le monde des zooms, et cette « avancée » s’est confirmé avec l’exceptionnel Canon EF 24-70mm f/2,8 L USM II qui ne se contente plus de faire bien, mais arrive à faire jeu égal, voir supérieur avec les focales fixes.Et notre Canon EF 200-400mm f/4 L IS USM EXT 1,4 du jour ne déroge pas à cette nouvelle règle.S’il n’est pas encore à la hauteur de l’indétrônable Canon EF 400mm f/2,8 L IS USM II qui reste à l’heure actuelle l’objectif le plus performant qui soit toutes focales et marque confondu, il joue dans la même cour que les Canon EF 500mm f/4 L IS USM II et Canon EF 600mm f/4 L IS USM II et ceci même avec le converter 1,4 actionné !Pour finir de vous convaincre, voici le crop de l’image d’illustration de ce chapitre fait à 560mm: Cliquez ICI Je pense que l’on peut simplement admirer la prouesse que les ingénieurs de Canon ont réussie en offrant une qualité optique juste incroyable !On ne peut être qu’admiratif !Pour le côté plus « technique », je n’ai relevé aucun problème d’aberrations chromatiques, pas plus que de déformations, un léger vignetage est visible à 560mm, mais il est extrêmement simple à corriger.En bref, une qualité optique de très très haut vol, un must en la matière que pas mal de fixes envieraient !Si la qualité optique est au top, qu’en est-il de…

L’autofocus et la stabilisation:

Commençons par l’AF du bestiau, et ne tournons pas autour du pot, il dépote ! En duo avec le 1Dx le Canon EF 200-400mm f/4 L IS USM EXT 1,4 est une vraie formule un.Sans outil précis pour contrôler et vérifier avec soin cette vitesse, on ne peut se fier qu’à notre ressentie, mais mon expérience sur le terrain me montre qu’il est à la hauteur des derniers 500 et 600mm de la marque.Il me semble un petit chouia moins rapide que les derniers 300mm f/2,8 et 400mm f/2,8, qui eux sont clairement des foudres de guerre question AF, difficile de faire mieux.La rapidité et la précision sont vraiment au rendez-vous quelles que soient les difficultés mises en face, lumière difficile ou objet rapide, couplé au 1Dx on a vraiment affaire à un couple infernal qui ne vous laissera jamais en rade.Comme on peut le voir sur l’image qui illustre ce sous-chapitre et dont voici le crop 100: Cliquez ICIDu côté de la stabilisation Canon annonce 4 stops de gain en vitesse, ce que je confirme, et je ne suis pourtant pas l’opérateur le plus stable qui soit.Le stabilisateur est vraiment silencieux, très rapide à se mettre en œuvre et surtout d’une efficacité redoutable, ce qui nous permet de descendre à main levée à des vitesses qu’on aurait eu peine à imaginer il y a encore une dizaine d’années.

Conclusion:

 

Comme le démontre ce premier test, cet objectif est superlatif, un zoom qui fait aussi bien que des fixes et qui peut remplacer presque à lui tout seul les focales comprises entre 200 et 600mm et même un peu plus si on accepte quelques concessions, il faut avouer que ça fait rêver. Par contre, ce rêve a un prix, et pas des moindres, vu que l’engin est proposé pour environ 13’000€ Il est clair que le prix va baisser, mais cet objectif restera pour la plupart des gens hors de portée.On peut pourtant un peu relativiser son prix, en effet, il va remplacer de façon très efficace un 300/2,8 et un 500/4 ce qui au cumule des deux donne un prix très nettement à l’avantage de ce zoom.Pour le reste, dans quelque temps je publierai un complément à ce test avec un objectif de série que je vais certainement encore plus torturer.En attendant, si vous en avez l’envie et les moyens, c’est un objectif pour lequel je vous conseille de craquer, il frise tout simplement la perfection ….. Source :  http://blog.darth.ch.

Mise à jour du firmware 1.2.4 du canon Eos 1 DX

 Eos1dx

Nouvelle version version 1.2.4 du firmware du canon Eos 1DX  comprend les améliorations et corrections fonctionnelles suivantes :
1. Améliore la vitesse d’acquisition de mise au point de l’appareil photo lorsque vous utilisez un Canon Speedlite faisceau d’assistance AF.
2. Permet de réduire le temps nécessaire pour afficher le résultat de mesure sur l’affichage LCD ou sur le viseur lorsque le compteur a été activé.
3. Corrige un phénomène au cours duquel un message « Caution 02 » est inutilement enregistré dans le journal d’état de l’appareil photo.
4. Corrige un phénomène au cours duquel la prise de vue en continu se met en pause lors de l’utilisation d’un Canon Speedlite.
5. Corrige un phénomène, lorsque le Canon GP-E1 est monté, au cours duquel les paramètres de l’appareil GPS sont réinitialisés aux paramétres par défaut lorsque l’appareil photo est mis hors tension.

Le firmware 1.2.4 de l’EOS-1D X est disponible  ici

Témoignage de Alain Buu sur le métier de photo-journaliste en 2013.

Alain Buu était présent place Tahrir en Egypte durant le printemps arabe  en Févier 2011 © Sebastien LAPEYRERE

Alain Buu était présent place Tahrir en Egypte durant le printemps arabe en Févier 2011 © Sebastien LAPEYRERE

Par Jean-Pierre Perrin Libération

Loin des conflits qui ont fait sa gloire, une profession lutte contre sa disparition au sein d’une presse qui brade ses images. Illustration avec le parcours d’Alain Buu. 

En Irak, alors qu’il est coincé dans le Kurdistan en 1991, sa chance a été d’avoir été boat people, recueilli gamin sur une barque vietnamienne perdue en mer de Chine et ramené en France. Quand, après être resté dix-huit heures caché dans un trou, il est découvert par des soldats de Saddam Hussein qui menacent de le tuer, le jeune photographe a l’idée de se revendiquer de la terre ancestrale : «Je savais que les Vietnamiens étaient respectés par les Arabes. Ils étaient à cette époque les seuls à avoir battu les Américains au cours d’une guerre.» Il s’écrie : «Vietnamien, je suis vietnamien.» Sauvé !

Après des jours difficiles à la terrible prison d’Abou Ghraib, Alain Buu et son copain, un journaliste américain, seront libérés. Mais un troisième pote, Gad Gross, photographe de 27 ans d’origine roumaine, a, lui, été exécuté au moment de sa capture. «Aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est l’histoire de quelqu’un d’autre, confie-t-il dans un récit écrit avec cette modestie qui le caractérise. Les gens me perçoivent comme un miraculé et un héros, certains envient mon expérience. Mais, intérieurement, je suis triste, j’aurais bien voulu ne jamais vivre cette aventure.»

A présent, ces jours de peur et de fureur sont loin. Car, ce que ni les bombardements ni les frontières n’avaient réussi à faire, l’empêcher de partir, d’aller suivre les guerres, la crise que traverse le photojournalisme y est parvenue. Désormais, cet ancien de Gamma, qu’il a quittée en 2004 parce que l’agence ne lui donnait plus de sujets à l’étranger, regarde à distance le monde se déchirer. Environ 80% de ses activités sont désormais des «corporates» (des commandes d’entreprises). «Des centaines de photographes sont dans mon cas», précise-t-il.

Et ce n’est qu’une fois sa bourse remplie qu’il peut envisager un départ. «Il y a trois ans, je suis allé suivre la guerre au Tchad. Cela m’a coûté 5 000 à 6 000 euros, dépensés en pure perte car je n’ai pas vendu de photos.» En 2011, pour la révolution égyptienne, il fait vite ses comptes : «Un billet d’avion, 550 euros. Pas besoin de taxi ni de « fixeur » : tout se passe place Tahrir et on peut même dormir sur place.» Il prend le risque d’y aller, même si des dizaines de photographes sont déjà à pied d’œuvre. Au final, il dépense 1 500 euros mais, grâce à des ventes à Paris Match et Stern, il double sa mise. «J’ai gagné de l’argent, mais cela reste exceptionnel.» Suite sur liberation..

World Press Photo 2013

 

World Press Photo 2012 revient au photographe suédois Paul Hansen photographe au  journal Dagens Nyheter

World Press Photo 2013

Le prestigieux prix du World Press Photo 2013 revient au photographe suédois Paul Hansen photo-journaliste au Dagens Nyheter pour sa photo prise à Gaza le 20 Novembre 2012 . Suhaib Hijazi et son frère aîné Muhammad tous deux agé de deux ans  ont été tués lorsque leur maison a été détruite par un tir de missile israélien. Leur père Fouad a également été tué et leur mère a été bléssée . Ces oncles ammènent les enfants à la mosquée pour la cérémonie d’enterrement.  Site de Paul Hansen   www.paulhansen.se

Alep Fabio Bucciarelli

 

Bataille à mort de Fabio Bucciarelli ( 2 éme prix Spot News, )

 Alep, Syrie 21 Octobre 2012

Un homme regarde le corps d’un homme tué de pose dans un camion en dehors d’un hôpital.

Dans le sillage du printemps arabe, les manifestations publiques en Syrie contre le président Bachar al-Assad ont  commencé en Mars 2011. En peu de temps, des affrontements ont éclaté dans tout le pays et ont conduit à la guerre civile: un conflit en cours qui voit les forces du gouvernement opposés par la coalition armée syrienne libre. En Juillet 2012, après plus d’un an de conflit, les combats atteint Alep, un bastion des forces révolutionnaires. La bataille pour la ville devient un véritable massacre. Chaque jour, les combattants révolutionnaires armés de fusils d’assaut Kalachnikov face à l’armée loyaliste et ses chars et ses avions. Selon les Nations Unies, plus de 60.000 personnes sont mortes dans la Syrie de 22 mois de guerre civile.  www.fabiobucciarelli.com

 

Paul Nicklen

Paul Nicklen

Manchots empereurs de Paul Nicklen (Nature, 1er prix story)

Mer de Ross, en Antarctique le 19 Novembre 2011

Nouvelle étude scientifique  montre que les manchots empereurs sont capables de tripler leur vitesse de nage en libérant des millions de bulles de leurs plumes. Ces bulles permettent de réduire la friction entre leurs plumes et  l’eau de mer glacée, leur permettant d’accélérer dans l’eau. Ils peuvent nager a des vitesses allant jusqu’à 30 kilomètres par heure pour échapper aux orgues ainsi que de se lancer pour rejoindre la banquise. paulnicklen.com

Vous pouvez retrouvez et consulter les autres reportages primés sur http://www.worldpressphoto.org/.

Prendre la photo ou aider les victimes?

L’ actualité récente à susciter une grande polémique entre aider une personne en danger de mort et  photographier pour documenter et infomer, la  photo en une du New York Post montrant  un homme sur le point de mourir écrasé par le métro new-yorkais, à interpeller et choqué énormement de lecteurs de part le monde entier  . Retour sur le témoignage de photojournaliste confronté  à ce dilemme .

Vous êtes photographe professionnel, et vous vous retrouvez devant une scène de violence: violence domestique, tabassage en règle, meurtre, attentat… Que faites-vous? Vous prenez des photos? Vous aidez les victimes? Les deux?

-La réponse vous semble peut-être évidente, mais pas sûr que vous réagiriez de la même façon en pratique qu’en théorie. Le Guardian a demandé à des photojournalistes qui se sont retrouvés dans de telles situations de raconter ce qu’ils avaient fait, et pourquoi. Les réponses sont aussi marquantes que leurs photos .

Attaque collective, par Greg Marinovich   
« J’ai été dégoûté et que j’ avais été un lâche »

 « C’était ma première fois dans une situation de conflit, et j’étais pris tout à fait au dépourvu.  J’ etais moi-même à l’intérieur de l’auberge  avec des travailleurs migrants en Afrique du Sud. Soudain, tous les hommes ont commencé à ramasser des lances, des bâtons et des gourdins, et on commencer à courir . Alors je les ai suivis, ils ont essayé d’entrer dans l’une des salles du dortoir, il y avait quelqu’un à l’intérieur qui appuyant sur la porte.  Finalement, la porte s’ouvrit et un mec, avec un foulard noué comme un turban autour de sa tête vint se précipiter dehors . Il m’a regardé droit dans les yeux, puis est parti en courant.

 Tous ces hommes ont commencé à le chasser. Environ 15 ou 20 hommes étaient autour de lui, et l’ ont  frapper et poignarder; Et j’étais là, à le photographier.  D’une part, j’ai été horrifié, et en même temps je me disais: Quelle exposition je devrais choisir?

 C’était le bon vieux temps: argentique, mise au point manuelle, caméras de merde. Je me suis senti déchiré entre l’horreur de ce que je voyais et celle d’essayer de la capturer.  Je pensais aussi, comment vais-je survivre? Parce que tôt ou tard, ces gens vont dire: «Il y a ce gars en train de prendre des photos de nous qui commettons un crime et j’étais à 1 km de ma voiture « . Ils l’ont tué . » Et puis l’un d’eux se retourna et dit: «L’homme blanc à tout photographié. » Tout le monde s’ est retourné , et j’ai dit: «Non, c’est bon, c’est bon. Pourquoi l’ avez-vous tué? Qui est-il? »

Je pensais : «Je vais cracher sur son corps, je vais  botter ce cadavre, je n’aime pas – je vais survivre à ça. » . Heureusement, je n’ai pas eu à le faire. Ils ont tiré sa carte d’identité de sa poche: il était d’une autre tribu.P uis, deux des tueurs m’ ont demandé : «Prenez une photo de nous. » . Alors j’ai pris une photo et je me suis éloigné. Pendant ce  temps, je m’attendais à ce quelqu’un dise: «Attendez, ce mec il  faut pas qu’ il parte. » Mais je suis parti, monté dans ma voiture et j’ai foutu le camp de là.

C’était ma première confrontation à une telle expérience. Et bien, en tant que journaliste, ma réaction a été bonne , en tant qu’être humain, j’ était vraiment déçu de n’ avoir rien fait. Ce n’était pas la façon dont je l’avais prévu. Je pensais que je réagirais autrement, que j’essaierais d’intervenir ou de faire quelque chose de plus noble, mais je ne l’ai pas fait. J’étais dégoûté d’avoir été si lâche.  Depuis cet évenement, j’ai décidé que, quoi qu’il arrive, j’essaierais d’intervenir et de sauver quelqu’un si je le pouvais.»

 La violence domestique, par Donna Ferrato 
« J’ai vu qu’il était prêt à la frapper et j’ai pris la photo »

J’ai essayer d’entrer dans la vie des personnes et raconter leurs histoires. J’avais été photographié ce couple pendant un certain temps. J’étais à la maison, je dormait dans le couloir avec ma petite fille, quand j’ai entendu la femme crier. Il était environ 2h du matin et je pouvais entendre  que quelquechose vennait de  s’écraser et qu’il y avait une dispute dans  la chambre du couple . J’ai mis ma fille dans son couffin et je l’ai cachée dans un placard , parce que je savais que le mari avait une arme.  Et puis j’ai pris mon fusil – ce qui est un peu mon Leica M4 – et j’ai couru dans le couloir.  Dès que je suis rentré dans la salle de bains de la chambre, j’ai vu qu’il était prêt à la frapper et j’ai pris la photo . J’ai pensé que si je ne prends pas cette image, personne ne le croira.  C’est la première photo , que j’ai pris ce soir-là. Sa main était en l’air et j’ai été choqué par son attitude. Je l’avais jamais vu faire. Je l’ai vu être un peu rude avec elle, la secouant un plus tôt dans la journée, mais pas de la battre . C’était la première fois que je l’ai vu commettre un acte de violence, et mon instinct était d’obtenir une seule image.

 Mais après avoir obtenu cette image – parce que je savais que je l’avais – je n’ai pas continuer à photographier.  Je n’étais pas comme ces photographes de guerre qui vient se tiennent là: bang, bang, bang. Quand j’ai vu sa main remonter pour recommencer à frapper une seconde fois, je lui attrapa le bras et lui dit: «Qu’est-ce que tu fais? Tu vas lui faire du mal! » . Il me jeta et dit: «Elle est ma femme et je connaît ma propre force, mais je dois lui donner une leçon pour qu’elle ne me mentent pas « , à partir de ce moment, il ne l’a pas reffrappé .

Quand je prends d’ autres couples en  photos et  je suis imbattable, car dans mon livre sur la violence domestique, j’étais là en premier en tant que photographe, et non comme un travailleur social. Oui, je serais toujours divisée en l’opportunité de prendre une photo ou de défendre la victime, mais  j’ai choisi de poser mon appareil photo et d’arrêter un homme entrain de frapper sa femme. Cependant, si j’ai une bonne  image, je pourrais aider d’innombrables autres personnes .

 Pour plus d’informations sur le projet Donna Ferrato sur la violence domestique, visitez iamunbeatable.com .

 Pro-chasse protestations, par Graeme Robertson
Il dit: » Aidez-moi, s’il vous plaît aidez-moi « , et je n’ai rien fait »

Cette photo a été prise dans une journée assez violente.   Tout le monde a été  frappé fort . J’ai été jeté au sol par un policier.  J’étais couché là, en pliene poussière , prêt à donner à un le policier un peu de mon injure écossaise, quand j’ai vu un homme se faire plaqué au sol pour ne pas avoir obeit  à ce qu’on lui disait. Il n’avait rien fait de mal, mais comme il était couché sur le sol, les policiers le maltraitait et était vraiment agressif avec lui.  J’ai pris mon appareil photo et il a dit: «Aidez-moi, aidez-moi. S’il vous plaît aidez-moi. »  Et je n’ai rien fait. J’ai pris une photo – et il s’est fait  arrêté.

Quand je suis rentré ce soir-là, je me sentais un peu mal à l’aise.  J’ai pensé: «Je n’ai pas vraiment fait quelque chose là-bas. Je n’ai pas vraiment aider. Mais est-ce le travail d’un photographe de s’impliquer dans ce genre de chose?Pendant cinq ans, j’ai couvert un très grand nombre de conflits – Bagdad, en Afghanistan, dans toute l’Afrique, le Moyen-Orient.  Les choses que j’ai vu là-bas … Lors de mes premières missions en Irak, j’ai vraiment eu du mal avec ça.  Il m’a causé pas mal de stress. Juste de penser à toutes ces choses.  La première fois que je l’ai vécu, j’ ai effectivement cessé de prendre des photos alors que je voulais vraiment prendre ou aurait dû prendre, parce que j’étais embête de penser, « Devrais-je faire ceci ou pas? J’ai trouvé cela très difficile. Mais grâce à l’expérience , c’est triste à dire, vous vous mettez à l’abri. Et puis vous vous concentrez sur votre photo , et vous croyez que c’est votre pouvoir. Si vous parvenez à obtenir une image qui montre les faits, ça vous aide  .

Dans certain reportage, je sais que des photographes ont pensé, « je ne peux pas m’empêcher de devoir protèger cet enfant» et  de prendre leur défense.  Et ils ont eux-mêmes eu des ennuis . Parce qu’ils ne connaissent pas la situation ou comment les choses fonctionnent.  Ils ont une culture différente, différents points de vue, des médicaments différents, et souvent dans de telle situation vous finisser par être plus un obstacle qu’une aide.

La lapidation, par Ian Berry
« Il ne m’est jamais arrivé de faire quelque chose »

 Je voyageais au Congo avec Tom Hopkinson, le rédacteur en chef du Picture Post, et  d’autres photographes.  J’étais à l’avant de la voiture et j’ai repéré une foule qui descendait la rue, à la poursuite d’un homme.

 Nous avons découvert plus tard que le seul péché de cet homme était d’être de la mauvaise tribu et dans la mauvaise zone.  La foule l’a chassé et ont lui ont jeté des pierres, les enfants et les adultes l’ont battu avec des bâtons.  Enfin, il était totalement épuisé et tomba sur le sol tout près de là où je me tenais.  Et j’ai continué à photographier.

 A ma grande honte, je n’ai pas  pensé à faire quoi que ce soit.  Pour commencer, nous étions blanc. Nous-mêmes. Les deux autres photographes ne sont pas sorti de la voiture.  Soudain, j’ai réalisé que Tom était entré dans la foule et se plaça au dessus du gars. Les gens étaient tellement surpris, ils ont juste pris du recul. L’homme a été en mesure de se déplacer dans un coin et afin de  tenter de s’ échapper.  C’était une chose étonnante à faire. Tom a sans doute sauvé la vie de l’homme. Et, franchement, il n’avait pas un instant eu l’idée d’intervenir.

Lorsque vous travaillez avec un appareil photo, vous avez tendance à vous dissocier de ce qui se passe. Vous êtes juste un observateur. Nous étions là pour enregistrer les faits. Mais il ya des moments où les faits sont moins importantes que la vie de quelqu’un.

 Attentat à Oslo, par Hampus Lundgren 
« Je suis devenu un photographe et non d’une personne »

 Je suis un photographe freelance et  mon premier job d’été à été de travaille dans un journal à un pâté de maisons des bureaux du gouvernement à Oslo.   Quand la bombe a explosé, j’ai vu une boule de feu en l’air, puis l’ onde de choc est venu vers notre bureau, et a frappé les gens et cela à brisé toutes les fenêtres. Nous avons dû évacuer, alors j’ai saisi l’appareil photo sur mon bureau et j’ai commencé à courir vers l’endroit où la bombe avait explosé.. Je savais qu’il y avait la possibilité d’une deuxième explosion et j’ai eu peur les bâtiments s’effondreraient, donc je me suis donné 10-15 minutes pour prendre des photos et puis sortir. Ce fut l’une des premières choses que j’ai vues. Mon esprit  s’ est arrêter un peu, je pense, parce que je ne me souviens pas d’ avoir pris  cette photo. Je suis devenu photographe et non une personne.  Il n’a pas traversé l’esprit de leur parler. L’homme était soutenu par sa femme. Il était grièvement blessé,  d’autres personnes à proximité l’ aidit , y compris un policier qui était hors service. Les autres que j’ai pu voir étaient déjà morts. Je n’avait pas de notion des premiers soins, alors j’ai pensé que la chose que je pouvais faire et que je fais le mieux, est de documenter cet évenements , montrer aux gens ce qui s’est passé.

 J’ai rencontré le couple quelques mois plus tard pour voir comment ils allaient . Il a été gravement blessé par des éclats, et avait dû être amputer de la jambe droite.  Ils m’ont dit qu’ils étaient vraiment en colère à l’époque, parce que la première chose qu’ils remarquèrent alors qu’il était allongé sur le sol était qu’ un photographe les prennaient en  photo. Cela m’a fait sentir coupable, mais plus tard, quand je leur ai montré l’image, ils ont dit qu’ils étaient heureux que ces photos ait été prises parce que cela les a aidés à se rappeler.

 Émeutes de Londres, par Kerim Okten 
« J’avais envie de crier » Stop! « … mais j’avais peur « 

 C’était le 8 Août, trois jours après le début des émeutes de Londres.  J’étais à Hackney, et j’ai vu ce groupe approcher d’un magasins de derrière les volets.. Il est évident qu’ils savaient qui était le marchand de journaux car ils sont allés directement, brisant les verrous sur les volets, puis casser la porte et  piller les ‘objets de valeur: l’argent, des cigarettes, de l’alcool, de la nourriture. Des dizaines de personnes ont commencé la queue à l’extérieur, bavarder et attendre leur tour pour piller. C’était del’ humour noir: ils était presque comme dans une file d’ attente  normale à la caisse.

Soudain, l’un d’eux se tourna vers moi.  » « Pourquoi prenez-vous des photos? Avez-vous demandé ma permission pour prendre une photo de mes locaux? Ceci est ma boutique et c’est ma rue maintenant, alors allez vous faire foutre. ». Ils sont devenus agressifs, et j’ai donc pris ses distances avec les autres photographes.

Bien sûr, je voulais y mettre fin. Cette boutique appartenait à quelqu’un, et ce qui était vraiment triste et stupide, c’est que ces enfants avait probablement vécu dans cette rue.  Probablement le marchand de journaux où ils viennnent acheté leur pain et leur lait.J’avais envie de crier: «Arrêtez! Comment pouvez-vous faire ça à vos voisins? Avez-vous perdu votre esprit? » Mais je n’ai rien dit. Je vennait  de prendre des photos, et je parlais avec les autres photographes et les badauds.  Nous nous disions : «Quelqu’un devrait lui dire d’arrêter. » Nous avons tous décider d’attendre  la police, et ils ne sont arriver qu’ au bout d’un temps très long.

 Je me sens mal à ce sujet. J’étais effrayé, alors je me suis collé à mon devoir professionnel. Mais la vie en tant que photojournaliste vous apprend qu’au cours de ce type de violence, d’ éviter de s’impliquer  Avec les pillages, vous avez affaire à la psychologie de groupe.  Vous vous sentez impuissant, mais le pouvoir que vous détenez est de pouvoir  raconter l’histoire.

La famine, par Radhika Chalasani
«A ce jour, je pense que je n’ai pas nécessairement faire la bonne chose»

 Certains photographes et  journalistes ont un point de vue : celui que vous n’avez jamais à intervenir, parce que votre travail est celui d’ un observateur . J’ai décidé il ya longtemps que je devais faire,  que je pourrais vivre avec en termes de ma propre conscience, alors quand il semble approprié d’essayer de faire quelque chose, je le ferais . Il ya certaines situations vous êtes confrontés. Nous interférer avec la situation par notre seule présence, ce qui change automatiquement la dynamique. A un moment, je photographiais une femme portant son fils dans un centre d’alimentation.  Il était extrêmement mal nourris, et j’ai été la photographier alors qu’elle marchait le long de la route. Tout d’un coup, des soudanais ont commencé à donner des directives pour les photos.  Ils l’ont fait assise et ont indiquer comment elle devrait tenir son enfant. J’ai couru chercher un traducteur, et dit: «Dites-lui de prendre son enfant  et de l’ ammener au centre de nutrition. Elle ne doit pas être s’arrêter parce que je prends une photo. »

Une autre fois, il y avait une famille assis sous un arbre juste en dehors du centre de nutrition.  Mais ils ne pouvaient pas marcher, ils étaient si amaigris.  Et il y avait un groupe de photographes autour d’eux. J’ai pris quelques photos, puis je suis entré dans le centre de nutrition et demandé à une infirmière, «Y at-il quelque chose que vous pouvez faire pour cette famille? »  À une occasion, un groupe de photographes est allé dans un camp de réfugiés abandonnés et ont trouvé un lieu de massacre.  Il y avait des enfants qui avaient survécu. . Il y avait deux jumeaux de bébé dans une cabane: J’ai essayé d’ approcher  un enfant pour lui  prendre la main et j’ai réalisé qu’on lui avait coupé. Nous ne savions pas combien de temps ils etait resté là.

Moi-même et un autre photographe a voulu emmener les enfants hors de là dans une voiture. Plusieurs autres personnes ne pensais pas qu’il était sûr, au cas où nous nous sommes arrêtés à un point de contrôle, et ils voulaient revenir . En fin de compte, nous n’avons pas pris les enfants. Nous avons trouvé la Croix-Rouge et a signalé la situation à eux, mais j’ai trouvé un autre photographe qui suis était allé le lendemain et ont trouvé un autre enfant qui avait survécu. A ce jour, je pense que je n’ai pas nécessairement fait la bonne chose.

 Je crois que notre principale contribution est d’essayer de raconter l’ histoire .Et parfois, quand vous pensez que vous aidez, vous êtes en train de faire empirer la situation. Mais, pour moi, vous essayez de faire ce que vous pouvez.

Photoreporter en baie de Saint Brieuc

L’eau du Nil, partage ou guerre / Franck VOGEL

C’est un festival original que l’on peut visiter en ce moment en Bretagne. Toutes les expositions de « Photoreporter en baie de Saint Brieuc » sont inédites. Et c’est la manifestation qui a financé les reportages.

On découvre ainsi, en accès gratuit, des images réalisées par des pointures du métier : Jim BRANDENBURG ,Claudine DOURY,Gwen DUBOURTHOUMIEU ,Cédric GERBEHAYE ,Antoine GYORI ,Gary KNIGHT,Olivier JOBARD ,Pierre-Yves MARZIN ,Sonia NAUDY ,Zeng NIAN ,Pierre TERDJMAN ,Tomas VAN HOUTRYVE , Ami VITALE, Franck VOGEL, Gaël TURINE.

Ceci alors que la plupart des festivals en France, innombrables, se contentent souvent d’expositions clé en mains et à moindre coût. Mais le festival est notable à un autre titre : ce sont des entreprises qui ont financé la majeure partie de l’événement – presque les deux tiers du budget global, le reste venant de subventions (communauté d’agglomération, Région, Département).

Il est plutôt rare de voir ainsi associés photojournalisme et secteur privé. L’idée est venue d’Alexandre Solacolu, directeur du festival, juriste maritimiste qui a beaucoup oeuvré dans le sponsoring des courses de voile. « On sait que la presse et le photojournalisme sont en crise. L’idée, c’était de donner le moyen aux photographes d’aller sur le terrain », dit-il. Il a a imaginé de créer un festival, avec un fonds de dotation destiné à financer la production de photoreporters, et soutenu par des entreprises. Ce sont surtout des PME de la région qui ont répondu présentes, depuis le Crédit agricole des Côtes d’Armor, jusqu’à Pratibuche (récupération des chutes de bois) en passant par Lucie (herbes aromatiques), offrant de 1000 à 30000 euros chacune – un exploit en ces temps de crise. D’autant que la direction a pris soin de protéger la ligne éditoriale : aucune entreprise n’a pu influer sur le choix des sujets. « l’idée n’était pas de faire des commandes d’entreprise! sourit le directeur. On a d’abord réuni 150 000 euros pour financer la production des sujets, puis choisi les projets, et ensuite on les a présentés aux partenaires ».Un appel à projet a permis de réunir 300 dossiers de candidature, dont quinze ont été sélectionnés par un jury issu du monde du photojournalisme, dont les directeurs photo de plusieurs magazines, et présidé par le directeur du festival de photojournalisme de Perpignan Jean-François Leroy. Puis les reporters sont partis sur le terrain, sans pour autant être lachés dans la nature: « Maintenant qu’il y a moins de commandes, les photojournalistes ont perdu des financements, mais aussi l’accompagnement éditorial qu’assurait la presse, explique le directeur. Les photographes se débrouillent seuls, et la qualité s’en ressent. On a voulu rétablir cet accompagnement. » Didier Rapaud, ancien de Paris Match, est donc devenu directeur artistique du festival, jouant le rôle de rédac-chef photo pour les reporters.

Les images qui résultent de cette formule originale et gagnante sont à découvrir dans différents lieux de la ville de Saint Brieuc jusqu’au 11 novembre. Pour le public, c’est l’occasion de découvrir des images inédites et de discuter avec les photographes. Pour les reporters, c’est l’assurance de pouvoir financer un reportage, et ensuite la possibilité de le vendre dans la presse: « les photographes restent propriétaires de leurs images, explique Alexandre Solacolu. Après le festival, c’est le modèle économique traditionnel qui reprend ses droits ». Et pour les entreprises? Elles peuvent espérer des retombées en terme d’image, plus largement « un dynamisme, une ouverture sur le monde » explique le dynamique directeur qui a mené un long travail de sensibilisation autour de la notion d’engagement. « Idéalement, j’aimerais transformer ces chefs d’entreprise en collectionneurs » dit-il. Même s’il s’agit pour l’instant, plus modestement, de pérenniser la formule. Avec déjà 55000 visiteurs, il y a de quoi être optimiste.

Festival : http://www.festival-photoreporter.fr/?page_id=6&

Canon ajoute deux nouvelles optiques à sa gamme.

Canon à annoncé deux nouvelles optiques, un zoom trans-standard professionnel Le Canon EF 24-70mm f/4L IS USM et une focale fixe le Canon EF 35mm f/2 IS USM :

 

Le nouveau zoom trans-standard EF 24-70mm f/4L IS USM élargit la gamme des objectifs EF disponibles pour les photographes professionnels et amateurs. Conçu pour le reportage et la photographie de mariage ce nouvel objectif est équipé d’une fonction macro qui permet également d’optimiser la photographie macro, permettant un grossissement maximum de 0.7x.

Cette optique comprend deux lentilles asphériques à côté de deux lentilles à dispersion ultra-faible (UD), chaques lentilles est optimisées par une revêtement Super Spectra pour minimiser l’aberration chromatique, le flou de couleur et les reflets. Une ouverture constante f / 4 et un diphrame circulaire à neuf lamelles iris sur toute la plage de zoom offre aux photographes un contrôle créatif exceptionnel, permettant des flous d’ arrière-plan à toutes les focales .

L’objectif EF 24-70mm f/4L IS USM dispose également d’un tout nouveau système Hybrid IS, délivrant des images sans flou sur toute la plage de zoom.La stabilisation Hybrid IS permet de gagner 4 vitesses, et compense efficacement le tremblement durant la prise de vue en mode macrophotographie pour une plus grande stabilité sur les gros plans.

En outre, une construction anti- poussière et anti-éclaboussures est résistant à la poussière et à l’humidité, une fonction de verrouillage protège les lentilles de frappe lorsque vous voyagez, tandis que revêtement de fluor réduit la quantité de poussière, la saleté et les empreintes digitales qui adhèrent à l’avant et à l’arrière, des lentilles – en aidant à maintenir une qualité d’image supérieure et de réduire le besoin de nettoyage.

Grace à ce nouvel objectif les utilisateurs de Canon auront le choix entre trois zooms trans-standards .  A moins que Canon décide que ce nouvel objectif viennent remplacer le vieillissant  Canon EF 24-105/4 L IS USM .

Pourl’ heure le  Canon EF 24-105/4 L IS USM  reste disponible et avec le  Canon EF 24-70/2.8 L IS USM II sorti au mois juillet 2012.

Il sera disponible en décembre 2012 au prix conseillé de 1459€ .

Points forts

  • Mode macro pour un agrandissement jusqu’à 0,7×
  • Stabilisateur d’image jusqu’à 4 vitesses
  • Deux lentilles asphériques et deux lentilles en verre UD
  • Mise au point rapide par ultrasons (USM)
  • Étanche à la poussière et à l’humidité
  • Diaphragme à 9 lamelles pour un flou d’arrière-plan artistique

Diamètre du filtre (mm)

77

Diamètre max. × longueur (mm)

83,4 x 93

Poids (g)

600

 

Canon EF 35mm/f2 IS USM

 Canon EF 35mm f/2 IS USM

Le nouveau objectif EF35 mm est doté d’une stabilisation d’image à 4 vitesses et d’une ouverture maximale de f/2, idéal pour les prises de vue en faible lumière. Mise au point par USM rapide et précise. Et est équipé d’une lentille asphérique qui optimise la qualité de l’image.

Points forts

  • Stabilisation d’image jusqu’à 4 vitesses
  • Grande ouverture maximale de f/2
  • Mise au point par USM rapide et précise
  • Design compact et léger
  • Diaphragme à 8 lamelles pour un flou d’arrière-plan naturel
  • Éléments en verre moulé pour une netteté de tous les instants
  • Distance de mise au point minimum de 0,24 m

 Il sera disponible en décembre 2012 au prix conseillé de 849€

Diamètre du filtre (mm) 67
Diamètre max. × longueur (mm) 77,9 × 62,6
Poids (g)

335

Nouveau Bouchons d’objectifs Canon

A noté que Canon adoptera de nouveaux bouchons d’objectifs, inspirés des bouchons Nikon (qui se pincent par le millieu plus facile à placer et oter avec un parasoleil)… A partir de janvier.